L’évolution de l’agriculture dans notre Limousin et plus particulièrement en Corrèze et ceci à partir du début du 19ème siècle à nos jours.

Il me sera difficile de prendre le recul nécessaire à une juste appréhension des choses tant je suis et ai été imprégné par ce monde paysan, plongé jusqu’au bout des racines d’un métier fait de professionnalisme certes, mais aussi façonné au travers les années par des us et coutumes incontournables, intimement liés à des micro-territoires.

Me saisissant de la plume, c’est toute mon enfance qui me ré-apparaît, ces belles images d’un monde révolu où la fréquence et l’intensité des querelles de voisinage n’altéraient en rien la solidarité de tous les instants. Ce sont aussi ces odeurs, cette senteur de la terre qu’on retourne, le cri au loin de celui qui guide son petit troupeau, ou encore la maîtresse de maison qui sonne de la voix l’heure du repas.

Les glaneuses

J’ai vécu en direct la profonde mutation du monde rural même si, dès les périodes de ma prime enfance, nous sentions déjà les prémices d’une modernisation annoncée.

L’agriculture, sa raison d’être, son avenir, son rôle dans la société, sont autant de thèmes sur lesquels la majorité de nos concitoyens ont une idée précise. Que vous soyez à Tulle, Marseille, Nantes ou Paris, dans la rue ou dans un salon feutré, chaque interlocuteur se plaira à vous donner son avis sur la question, s’appuyant souvent, comme si cela suffisait, sur des origines paysannes plus ou moins proches.

Nombre de débats sont aujourd’hui organisés avec pour thème principal l’agriculture. Elle sera biologique ou non, familiale ou plus entrepreneuriale. Chacun prend la parole avec des certitudes non étayées, souvent à mille lieues des intérêts premiers des consommateurs, mais aussi en faisant fi des aménagements et de l’entretien des espaces naturels dont chacun à le droit de profiter, mettant ainsi en péril des équilibres écologiques trop souvent menacés.

Au 19ème siècle, l’économie est une économie vivrière, une économie de subsistance. Dans une région isolée de l’extérieur comme la nôtre, il faudra produire un maximum sur place tout ce qui est nécessaire à l’existence. Jusque dans les années 1870, les campagnes limousines restent repliées sur elles-mêmes, privées de tout moyen de communication.

En 1830, en Corrèze, les terres labourables occupaient 37 % du sol, les landes 32.5 %, les prairies de fauche 12 %, les châtaigneraies 7.5 %, et enfin les bois 7 %, tandis que la vigne localisée en basse Corrèze occupait elle 3.5 % des terres. Bien évidemment, le sol était différemment occupé selon que l’on était sur le plateau de Millevaches ou dans les terres profondes de la région de Lubersac ou dans les terres de la région de St Viance.

Champ

Ce constat fait de cette époque me conforte dans l’idée qu’il serait suicidaire pour l’économie future de notre république, de continuer à perdre un seul hectare de terre, qu’il soit pris par la forêt, ou artificialisé pour les besoins d’une soit-disant modernisation qui ne se traduit pas par l’amélioration de conditions de vie de nos concitoyens.

Aujourd’hui, avec une forêt qui couvre 52 % du territoire, on a du mal à imaginer les 7 % des zones boisées de l’époque. Même les endroits les plus pentus étaient exploités à l’exemple des gorges de la rivière Dordogne où paissaient des troupeaux de chèvres, seul animal susceptible de s’adapter à ces pentes abruptes.

Dans nos sols pauvres, les terres labourables sont ensemencées avec du seigle car alors on mangeait beaucoup de pain. Dans ces terres acides, on cultive également le sarrasin (blé noir), avec lequel on faisait des tourtous, la châtaigne était aussi un aliment de base de premier ordre, d’autant que la pomme de terre n’avait fait son apparition que peu de temps avant la Révolution, et n’inspirait pas encore pleine confiance. Dans presque toutes les familles, on élevait un cochon pour sa graisse et sa viande, l’élevage bovin, très restreint, servait surtout à la traction, et les moutons étaient élevés pour leur laine.

La misère était le lot commun de l’essentiel des familles, la terre était trop pauvre et la population trop nombreuse. Les lopins de terre mis à disposition la plupart du temps en métayage par la bourgeoisie locale ne permettaient pas, avec des rendements aussi faibles (de 10 à 12 quintaux de seigle) de nourrir tout le monde. Faute de protéines animales suffisantes dans l’alimentation, la taille moyenne des Corréziens est de 1.60 m. En 1809, la moitié des conscrits furent réformés par défaut de taille ou pour cause d’infirmité.

Au 18ème siècle, selon Turgot, les cultivateurs n’ont pas plus de 20 à 25 livres par an, je ne parle pas d’argent, je compte ce qu’ils consomment et qu’ils ont récolté. A titre de comparaison, la portion congrue d’un curé était annuellement de 750 livres. En 1860, l’agriculture limousine commence à progresser et cela pour plusieurs raisons :

Certains notables s’essaient à de nouvelles techniques en créant par exemple en Haute-Vienne la « Société d’Agriculture », outil de vulgarisation agricole, et ce sont les premiers essais de prairies artificielles.

L’établissement des voies ferrées est un élément déterminant de l’évolution de l’économie. Le train qui s’avance partout sur le territoire permet d’apporter la chaux si utile sur nos terres acides, mais aussi les engrais phosphatés, facteurs de réussite à l’implantation de légumineuses telles que le trèfle.

Les progrès de l’agriculture s’inscrivent dans la modification du paysage végétal. Au début des années 1900, la lande a considérablement reculé au profit des prairies, sur les terres le blé remplace le seigle et la culture du sarrasin est quasiment abandonnée. Durant ces années, la pomme de terre connaît un formidable essor. La région Limousin est le 1er producteur en France. Beaucoup sont expédiées vers la ville, le reste est consommé par l’élevage porcin qui prend une grande importance. Pas une seule ferme sans une truie, un bac annuel assurera l’essentiel de la métairie.

La guerre de 14-18, avec cette terrible tragédie humaine de 4 longues années, les campagnes se vident de leur substance, seuls les femmes, les enfants et les vieux sont restés au pays.

Il convient ici de souligner le rôle des femmes qui, au pied levé, remplacèrent leurs maris dans les tâches les plus ardues. Même loin du front, elles participèrent activement à la victoire, et surtout à préserver un outil de travail sûrement endommagé mais qui avait gardé tout son potentiel de production, ce qui permit à l’activité agricole de vite repartir après les hostilités.

En 1920, le cheptel bovin en Corrèze représente environ 300.000 têtes, un peu moins que 10 années auparavant, car il avait fallu abattre massivement pour nourrir les armées. Le cheptel ovin compte alors 1.500.000 têtes, ce sera le début d’un long déclin qui semble se stabiliser de nos jours après avoir perdu 70 % de l’effectif d’alors. L’élevage porcin vit ses heures de gloire. Il est le support majeur de l’économie rurale, nombre d’abattoirs artisanaux se créent, auxquels se greffent de petites entités de transformation qui utilisent la main d’œuvre locale.

En 1930, la terrible crise qui frappe le pays n’épargne pas l’agriculture. Impossible de vendre des animaux qui n’ont plus de cours, la foire de la St Antoine à Tulle en 1930 est une catastrophe. Seuls 10 % des animaux trouvent preneurs, le reste doit être ramené. Les paysans, acculés dans une misère sans nom, ne peuvent plus nourrir ce cheptel prévu d’être vendu. Beaucoup, par découragement, précipitent alors les animaux dans le lit de la rivière Corrèze dans laquelle s’amoncellent les cadavres.

Par dizaines, les jeunes désertent les fermes pour rejoindre la ville et pour ce qui nous concerne Paris, la capitale.

Avec, dans le meilleur des cas, le certificat d’études en poche (ce qui n’était déjà pas si mal), ils seront les précurseurs de cet exode rural qui va aller croissant, surtout après la 2nde guerre mondiale.

Avant d’être flic ou fonctionnaire, ils seront manœuvres, maçons, charbonniers, ou garçons de café pour les garçons, les filles seront la plupart du temps placées par connaissance comme femmes de maison.

Construction du métro de Paris 1930

 

L’APRES GUERRE 39-45, PERIODE DE MUTATION.

Au lendemain de l’Armistice, la France est un champ de ruine, le pays est à reconstruire, il faut redonner du sens à la vie après tant de souffrance. Dans ce pays ruiné, les progressistes, à travers le Conseil National de la Résistance, mettent en place des mesures pour redresser le pays et redonner à la France sa dignité républicaine.

Des trains de mesures sont prises pour la politique de l’éducation, de la santé, du transport, de l’énergie, etc., mais il ne faut bien évidemment pas oublier l’agriculture qui doit retrouver son rôle nourricier.

Comme ailleurs, la Corrèze participe à cet élan qui se dessine, on met en place le statut du fermage qui vaut encore de nos jours. Ce contrat entrepreneur et bailleur met définitivement fin au métayage, laissant à chacun la liberté d’exploiter à sa guise en contrepartie d’un prix de fermage encadré par la loi.

Presque tous les paysans adhèrent au syndicat majoritaire FNSEA. On y retrouve toutes les classes de la société paysanne, du riche propriétaire foncier souvent réactionnaire et catholique pratiquant, au plus modeste fermier souvent communiste et athée. Une telle cohabitation ne pouvait être durable, la bourgeoisie locale s’estimant être dévalorisée à côtoyer d’aussi près ces « grattes-misère ».

En 1959, l’Assemblée Générale de la FDSEA Corrèze fut houleuse à tel point que l’on en vint aux mains. Les jeunes paysans progressistes au rang desquels Armand BOUCHETEIL, Joseph LACASSAGNE ou Jean-Baptiste CHAMPSEIX, pour ne citer qu’eux, prirent les choses en main pour mener la révolte. Au cours d’une manifestation qui avait largement rassemblé dans la ville-préfecture, après quelques mouvements de foule, Jean-Baptiste CHAMPSEIX, du haut d’une tribune, exhortait à la révolte, fut pris par la gendarmerie et fait prisonnier. C’est de cette époque que naquit, suite à l’éclatement de la FDSEA, le mouvement de défense de l’exploitation familiale.

Pourquoi de telles divergences de vue de ces désormais 2 syndicats ?

En 1957, la mise en place d’une politique agricole commune est un des piliers du traité de Rome et de la construction communautaire. Dans cette campagne dévastée par la guerre et sortant de la pénurie alimentaire, l’objectif était à la fois de garantir l’autosuffisance de la communauté et d’offrir de nouveaux débouchés aux agriculteurs.

Se référant aux principes posés par le traité de 1957, le hollandais MANSHOLT et le français Edgar PISANI définissent le fonctionnement pratique de cette politique lors de la conférence de Stresa (Italie) qui s’est tenue les 2 et 3 juillet 1958. A cette époque se dessinent 2 versions radicalement différentes pour l’avenir de l’agriculture :

Manif_tracteurs

Pour celui qui n’est pas initié, les choses peuvent paraître compliquées, pourtant elles sont d’une simplicité enfantine. Ce sera le choix de la politique libérale qui sera fait, les gouvernants successifs s’appuyant sur la FNSEA, dont tous les cadres sont issus du milieu bourgeois et tous formés aux jeunesses agricoles chrétiennes.

Dans notre région, même dans les fermes les plus importantes, les parents ne souhaitent pas garder leurs enfants, pensant qu’ils peuvent ailleurs acquérir un statut social bien plus enviable que le leur.

Ces métiers de la terre étaient à cette époque trop dévalorisés, celui qui choisissait cette voix était souvent considéré comme un ignare, incapable de faire autre chose, phénomène qui s’est répété sur tous les autres métiers manuels.

Le haut plateau corrézien est plus qu’ailleurs frappé par l’exode massif, les terres sont abandonnées ou plus exactement vouées à la plantation de résineux qui font aujourd’hui la forêt corrézienne.

Cette époque de désintéressement pour la production agricole, nous en portons encore aujourd’hui et pour longtemps les profondes séquelles. Beaucoup se lamentent par exemple du manque d’eau, ne reconnaissant pas les ruisseaux de leur enfance. Trop souvent, on accuse le paysan pour bien des raisons et souvent pour des pratiques excessives. Ce sujet, j’en ferai un jour l’objet d’un travail, mais je peux vous affirmer que tous ces bouleversements sont dus certes aux agriculteurs, non pas à leurs activités, mais surtout à leur disparition.

Alors qu’il aurait fallu de toute urgence s’atteler à une connaissance plus approfondie de l’acte de production, chacun s’accommode à sa façon de nouvelles pratiques souvent aux antipodes du raisonnable par pure ignorance. Il aurait fallu exiger d’avantage de formation, développer les lycées, mais les investissements importants dans notre département ne suffisaient pas à donner à chacun le minimum nécessaire.

En 1970 l’agriculture s’est modernisée et c’était nécessaire. La mécanisation fait son entrée raisonnable dans les fermes qui s’équipent souvent de matériel d’occasion, les paysans ayant gardé ces habitudes d’économie privilégiant souvent l’être au paraître. La taille des exploitations a grandi, avoir 30 vaches et une vingtaine de moutons, permet à une honorable famille d’élever ses enfants dans la dignité.

1970, j’avais 15 ans, la période où un adolescent commence à se poser des questions sur son avenir. Collégiens, nous étions la plupart des fils de paysans, mais le vocabulaire commençait à changer, il était de bon goût d’employer le terme d’agriculteur. La plupart de mes camarades de classe, et principalement les filles, se désintéressaient totalement des métiers de la terre, et même au-delà de tous ces métiers du monde rural. Il faut bien avouer que l’enseignement, la manu, EDF ou La Poste, était autant de situation dont on rêvait pour ses enfants. J’étais un des seuls à avoir choisi, contre l’avis de mes parents, de reprendre la ferme. Ce métier, je l’avais rêvé, il a guidé ma vie sans le laisser me la prendre, vivre au milieu de nos belles campagnes permet le recul nécessaire à l’engagement citoyen.

1972 : Jacques CHIRAC, député de la Haute-Corrèze, devient ministre de l’agriculture. Cet homme politique, fin stratège, connaît bien la ruralité et sait combien il est important d’être près du monde rural. Proche de la FNSEA où il compte de nombreux amis politiques, Jacques CHIRAC a pris conscience des difficultés du monde paysan et, pour asseoir son électorat, il veut donner des signes forts. A Bruxelles, il réussi au travers les indemnités compensatoires de handicap naturel, à mettre en place le premier financement direct à la production agricole. Ces aides attribuées aux hommes de montagne ou de moyenne montagne permettront à l’agriculture de garder sa place dans ces zones défavorisées. Manquant cruellement d’installations, la Haute Corrèze et particulièrement les cantons d’Eygurande, de Sornac et d’Ussel reçoivent de nombreux hollandais et quelques anglais qui choisissent le métier.

Le syndicalisme majoritaire soutient fermement l’action du ministre de l’agriculture Jacques CHIRAC alors que le MODEF devine l’avenir qui est promis aux agriculteurs. Cette manne financière sera dans les années à venir un facteur qui permettra aux cultivateurs d’accepter sans broncher la baisse des prix à la production. Le Parti Socialiste, avide de pouvoir, compte dans ses rangs quelques adhérents à la FNSEA. Les inviter à changer de camp pour rejoindre le MODEF serait suicidaire. François MITTERRAND impose alors la création du MADARAC qui, quelques années plus tard, deviendra la Confédération Paysanne. Nous savons tous que le révolutionnaire du Larzac José BEAUVAIS a berné nombre de militants pour finir aujourd’hui député au parlement européen, choyé par une sociale démocratie au service du capital.

1981 aurait pu être un tournant historique. Edith CRESSON, ministre de l’agriculture, portait des propositions aux antipodes des choix de l’eurocratie. Malheureusement, la pression du syndicat majoritaire et les choix délibérés du Président Mitterrand mirent un terme anticipé à ces belles espérances.

 

1992 : UN CHOIX LIBERAL

L’Europe devenue productiviste, Chirac ayant intégré l’agriculture aux accords de l’OMC alors que jusque là elle en était exclue, à soif de rentrer dans les négociations internationales et renforcer sa politique d’exportation. Pour la réussir, il faut produire à bas prix, c’est ainsi que sont imaginées les aides à la production telles que nous les connaissons. Après d’âpres discussions en apparence seulement, une aide sera accordée à toutes les productions, sachant que les céréaliers empocheront des années durant (20 ans) 80 % des aides PAC.

80 % des aides à 20 % des producteurs, voilà le cautionnement du syndicat majoritaire à l’égard de l’agro-business.

Pendant ces 20 dernières années, quasiment sans garde-fou, la taille des exploitations agricoles explosent. Des milliers d’hectares pour certaines avec à la clé des aides pouvant atteindre ou dépasser le ½ million d’euros. C’est le cas pour le prince de Monaco pour ses fermes de laine, pour la monarchie anglaise pour la production de céréales, ou encore quelques riches patrons de gros groupes industriels.

Jamais les disparités de revenus n’ont été aussi grandes qu’aujourd’hui, ces 9.5 milliards d’euros distribués dans notre pays sont l’équivalent du bénéfice agricole de la ferme France. Quand on connaît les résultats économiques de certaines fermes céréalières, on mesure directement la misère qui frappe les petits producteurs de nos régions qui, aides comprises, ont un mal de chien à joindre les deux bouts.

Cette situation n’est pas durable, l’agriculture au sein du monde rural joue un rôle économique, social, environnemental et même culturel.

L’agriculture familiale est le seul modèle qui permettra à l’avenir de fournir des productions de qualités à des consommateurs légitimement plus exigeants tout en préservant les espaces et les fondamentaux de la nature.

Ecologie

L’augmentation massive de la population planétaire doit nous inviter à la réflexion. Demain pour nourrir tout le monde, il faudra produire plus et mieux. L’agriculture devra s’intensifier tout en devenant écologiquement plus responsable.

Ce noble challenge ne peut se satisfaire d’un raisonnement libéral où seule la rentabilité à court terme est l’objectif poursuivi. Ce système élimine des dizaines de milliers de travailleurs et certaines zones de haute et moyenne montagne seront demain abandonnées au profit d’une intensification massive à l’image de la ferme des 1.000 vaches, des 2.000 veaux et des 400.000 poulets. Même en Corrèze, nombre d’exploitations mises à la vente ont, pour les raisons invoquées, du mal à trouver preneur et sont souvent vendues à des investisseurs privés qui, bourrés de fric, font des placements sur des valeurs sûres.

Comme dans toutes les régions, à part peut-être les régions céréalières, la Corrèze subit de plein fouet le désintérêt pour l’installation. Dans bien des communes le vide s’installe inexorablement, laissant à la friche des dizaines d’hectares.

Il est temps que nos gouvernants prennent la mesure de ce désastre. Des mesures nationales réfléchies par quelque énarque ne changeront rien, le mal est tellement profond qu’il y a aujourd’hui la nécessité d’une réflexion collective.

Pour muscler ce bras de fer dans les accords internationaux appelés TAFTA, les agriculteurs, les consommateurs et tous les républicains soucieux de préserver à la fois la survie de leur agriculture et l’indépendance alimentaire des Etats-Unis devront se mobiliser.

er un maximum de devisesCe modeste travail pendant la période des foins doit nous inviter à la réflexion sur le devenir d’un secteur entier de l’économie de notre pays. De plus, nous sommes tous des enfants issus du monde paysan, nous avons le devoir de résister.

Continuer à faire fi des lois de la nature au prétexte de la modernité serait à court terme suicidaire.