Pour une mondialisation heureuse.

L’économique sera au service d’une construction de la société humaine planétaire plus harmonieuse.

Les richesses produites profiteront à tous sans distinction. Les budgets (Etat nation ou regroupement de pays ) seront orientés afin de régler les grands fléaux (misére - sous alimentation - maladies - infrastructures - eau - crise écologique...).

Les budgets militaires seront corrigés à la baisse. Rien n’est réglé durablement par la guerre.

Dans l’immédiat, il convient de préserver nos acquis. Le type de contrat social dont nous avons hérité résulte d’un compromis social historique unique obtenu par de hautes luttes dans les années 50-70. (mouvement syndical puissant-classe ouvrière encadrée (PC notamment) capable de mobilisation - organisation du travail basée sur le taylorisme réclamant la stabilisation de la main d’œuvre...)

La remise en cause sans ménagement ou d’une façon plus insidieuse (le CPE par ex. ) en laissant se déliter les systèmes sociaux qui permettent la qualité du contrat social (voire en organisant et planifiant leur naufrage) est chargée de menace pour les générations à venir. Quelle société, quelle civilisation voulons nous ?

Dans cette lutte qui doit s’inscrire dans un cadre national  et certainement plus largement (au niveau européen pour nous, pays disposant d’un contrat social comparable) nous devons prendre en compte les menaces qui pèsent sur l’environnement et repenser notre façon de consommer, de produire ; nos relations au travail et dans la société mais également la solidarité avec les pays moins avancés qu’il convient d’aider durablement. Cette dernière condition est essentielle sur un plan humaniste mais également pour éviter des tensions qui ne peuvent que s’accroitre dans un monde où les inégalités s’accentuent scandaleusement.

Si notre niveau de vie (dans les pays riches ) doit être corrigé (inapplicable à tous ) cela doit se faire par une organisation supra nationale crédible et représentative. Ce n’est pas au système capitaliste d’apporter les  « correctifs ». Les solutions qu’il préconise ne tendent pas à l’amélioration de la vie sur la planète terre. C’est tout le contraire.